Ateliers d’écriture

A Dinan, à Broons  des Ateliers d’écriture selon la pratique du C.I.C.L.O.P
( Centre Interculturel De Communication, Langue et Orientation Pédagogique)

 » Une conception écologique du travail de la langue
On joue.
On joue à renoncer à la maîtrise.
On essaie, pour voir, pour le plaisir, de s’ouvrir, de ne plus contrôler, de laisser émerger ce qui fait poésie et surprise dans les jeux et enjeux de la langue.
On se détend.
On détend les liens de causalité.
On abaisse le niveau de contrôle.
On travaille la langue comme on travaille la terre.
On la laisse faire.
On suit ses veines, on trouve des nids de mots comme on trouve des nids d’oiseaux, comme on trouve sous les pierres qu’on retourne des couleurs 
 retenues et des herbes plus tendres.
Renoncer à la maîtrise, à la contrainte, c’est laisser pousser l’herbe sur le toit de la maison commune.
Laisser pousser des herbes sur le toit, c’est accepter la nature des choses et les choses de la nature.
Un grain – une graine – peut, avec le temps, faire se fendre le béton.
On renonce à la maîtrise, aux exigences de la belle phrase, on a cédé à l’envie de percer les coffres de la langue, où sont gardés ses secrets les plus intimes sous les combinaisons les plus riches, on s’est bien amusé, on a ri, on s’est plu et on n’a pas cité Nietzsche, sans pour autant l’oublier, on était devenu adulte parce qu’on avait retrouvé le sérieux de nos jeux d’enfant.  »

Roland GOHLKE
( à l’origine du C.I.C.L.O.P avec Pierre Frankiel  en avril 1975 )

 

 

Des GROUPES  de rencontre

Un ESPACE dédié à :
–  l’écriture spontanée
– l’ expression
– la communication

Un ESPACE de jeux d’écriture
Débloquer l’envie d’écrire par la provocation ludique des mots

Désacraliser l’acte d’écrire

Court – circuiter le mental et tout esprit d’évaluation
Mettre le jugement de côté

Laisser émerger la richesse insoupçonnée de la langue de chacun

Recréer un rapport poétique au monde

Trouver en écrivant ce que l’on porte en soi

Dire à sa manière son idée du réel
Mieux le comprendre

Vivifier son imagination